Pasteure à Kolbsheim/Hangenbieten, Caroline Ingrand-Hoffet participe chaque année, avec les catéchumènes de son consistoire, aux week-ends organisés par la pasteure Barbara Siéwé et l’équipe de jeunes bénévoles des EUL. Elle partage avec nous son expérience du vivre-ensemble avec les jeunes.
Qu’est-ce qui rend l’expérience aux EUL différente du catéchisme habituel ?
Travailler sur un temps plus long permet de cumuler différentes approches. Le week-end “À table”, sur le thème de la Sainte-Cène, nous a permis d’avoir une expérience pratique de la préparation du repas et du partage du seder (repas de la pâque juive). Nous avons pris le repas dans la chapelle, assis au sol autour de tables basses. C’était visuellement très beau et le moment était rempli de solennité et de spiritualité.
Pouvez-vous nous partager un moment passé aux EUL ?
J’ai en mémoire un jeu coopératif avec des skis: les participants devaient tous se déplacer en même temps. C’est une belle expérience du vivre-ensemble, d’être utile les uns aux autres. Ces jeux révèlent des compétences chez les jeunes, ils apprennent à se connaître eux-mêmes et à découvrir les autres.
Qu’est-ce qui rend ce cadre si particulier pour ces rencontres ?
Ce lieu est précieux car les jeunes peuvent y revenir et retrouver des visages connus, comme Barbara et d’autres responsables. C’est aussi important pour eux de voir que des jeunes bénévoles s’investissent pleinement. Les EUL offrent ainsi une expérience qui révèle la dimension de l’Église dans un sens plus large.
Quelle a été votre motivation pour aller au Grand Kiff avec les EUL?
Je voulais vivre un moment avec les jeunes de mon consistoire et les encourager en y allant avec eux. Je me réjouissais également pour ma fille, qu’elle puisse vivre dans cette communauté. Un temps fort en grand groupe laisse des souvenirs importants et développe le sentiment d’appartenance.
Propos recueillis
par Béatrice Hammann
